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Le musée du Sous-officier a ouvert ses portes samedi soir dans le cadre de la Nuit des musées. Histoire, musique et peinture étaient au programme.
Le musée du sous-officier a marqué avec éclat la nuit européenne des musées, samedi soir. Le capitaine Leroux, son conservateur, avait choisi avec évidence le thème de l'Histoire, la grande. Déjà, à l'entrée du musée, plusieurs adhérents de l'association « Vivre l'histoire en Deux-Sèvres » en tenue historique 1er Empire et 1930, donnaient aux lieux un relief bien vivant.
Une présence rehaussée par l'ambiance musicale d'un quatuor à cordes relayé jusqu'à tard dans la soirée par celle d'un quintette de cuivre. Et si cela ne suffisait pas, près d'une large baie, André Rouvreau, un peintre de talent au fait de la maîtrise de son art, démontrait devant un chevalet sa technique picturale. Un soldat casqué de 1940, brodequins et bandes molletières à l'avenant, lui servait de modèle. En à peine 90 minutes, l'artiste peintre sous le regard admiratif des visiteurs a brossé son soldat kaki sur la toile.
Remarquable salon
« Nous avons voulu associer les arts complémentaires de la musique et de la peinture » révélait le conservateur, alors que le quatuor à cordes installé dans la mezzanine du
musée préludait un concerto de Bach. L'intérêt marqué de plusieurs amateurs d'art pour la peinture vivante de Rouvreau, n'affectait en rien l'admiration d'autres visiteurs pour la
quarantaine de toiles exposées au premier niveau du musée.Remarquable salon des peintres de l'armée, programmé jusqu'au mois de juillet. Date à laquelle le conservateur, Anthony
Leroux, cédera sa place au colonel Soufrayen.
Actuel responsable du musée militaire de Rennes, le nouveau conservateur présentera la 29e édition des Journées européennes du patrimoine. Elle se déclinera sous le thème «
Les patrimoines cachés » les 15 16 septembre. Une exposition temporaire réunissant les caricatures, dessins et bandes dessinées à vocation militaire bien sûr devrait ensuite
occuper le musée du sous-officier jusqu'au mois de décembre.
En cette fin du mois d'août, André Rouvreau, qui se définit comme un peintre d'extérieur travaillant principalement sur le motif, vient de réintégrer son atelier de la Cour du miracle. « Depuis cinq ans, je viens partager l'été avec les artistes de Vouvant village de peintres, mais aussi avec les touristes et les clients du bar voisin. Pour cela mon atelier est idéalement placé ».
Autodidacte de longue date, André Rouvreau a des thèmes très variés : paysages, scènes de rue, nature morte, scènes exotiques au Maroc... « Je m'attache surtout à proposer des tableaux qui parlent de la vie des gens, qui parlent aux gens de leur vie, des oeuvres universelles hors lieux précis ». Le choix qu'il propose à la Cour du miracle est très varié et représentatif de son talent.